posté le 23-03-2012 à 14:48:31

Couches de soleil Ouessant

Ouessant, île du bout du monde

 

 L’île d’Ouessant présente un patrimoine naturel et culturel remarquable. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco (Réserve de Biosphère), elle est située au cœur du Parc Naturel National et du Parc Naturel régional d’Armorique.


 

 

 

 

 

 

 

 



                                       Michel Thevenet fb

                                http://kormo.fr/Site/Ciels/index.html

 

                                        http://kormo.fr/Site/

 

 Ouessant est la septième île française par sa taille.

Distante de vingt kilomètres de la côte ouest du Finistère, elle est longue de huit kilomètres et large de quatre kilomètres.

 


Commentaires

 

1. kormo  le 23-03-2012 à 23:32:40  (site)

Houlala ! Tu m'as mis en pleine lumière, Béa, comme ces cieux magnifiques dont je n’arrive pas à me lasser.
Grand merci pour ce partage et gros poutous !

Michel Thevenet (kormo dans un autre monde ... )

2. al.gr  le 24-03-2012 à 07:20:07  (site)

super couché de soleil , je ne connais pas la région , il va falloir que j'y aille , en plus pas si loin de ma basse Normandie, Merci Béa
pour tout ce travail ,c'est le meilleur blog sur la Bretagne

3. Storge  le 25-03-2012 à 00:25:06

Bonsoir...Béa

quand le soleil se couche à son habitude
on ressent des frissons legers de solitude
comme si dans les vagues,il s'y noyaient
quelques regrets d'un amour secret..

smiley_id118669

4. framboise24  le 25-03-2012 à 09:16:48  (site)


coucou ma douce
superbes couchers de soleil
passe un bon dimanche
gros bisous

5. mixamusik  le 28-03-2012 à 19:16:28  (site)

belles photos et couleurs magnifiques

6. fekere  le 30-03-2012 à 13:49:59

ça fait rêver vraiment

 
 
 
posté le 20-03-2012 à 20:51:24

Liz carroll et ma bretagne insolite


                                   Yves Le Jeune  Fb


                         http://www.flickr.com/photos/32163749@N02/

 
 


Commentaires

 

1. Storge  le 21-03-2012 à 14:34:43

Bonjour...

sans détour,c'est une belle photo argumentée par une superbe video qui nous impregnent pleinement de l'âme bretonne !

Merci pour ce beau partage !

Tendres pensées...smiley_id117190

2. framboise24  le 22-03-2012 à 08:32:31  (site)


bonjour ma douce
superbe photo et video
bravo encore une fois
gros bisous

3. christianus  le 11-06-2012 à 17:12:06

superbe,tout est beau video,images, musique
merci encore yoomie

 
 
 
posté le 20-03-2012 à 18:58:07

La France humouristique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. seringa.  le 20-03-2012 à 20:12:38

Je ne pense pas que les Lorrains et les Alsaciens ont choisi délibérément de vivre sous la botte allemande lors des 3 conflits qui ont déchiré nos deux pays.Un peu de respect pour tous ceux qui y ont laissé des résistants.

2. seringa  le 20-03-2012 à 20:16:34

J'adore la Bretagne,pour de multiples raisons.Jamais je ne voudrais entendre dire du mal des Bretons. Par contre, voir certaines inepties ,sous couvert d'humour,figurer sur des cartes d'origine douteuse ,m'atterrent plutôt qu'autre chose.

3. foudebassan22  le 20-03-2012 à 22:20:08

je suis épouvanté de voir le manque de recul par apport aux évènements .. Cela me confirme... dans la pensée duelle :
"on peut rire de tout" (Beaumarchais) "Mais" assurément "pas avec n'importe qui" ( Desproges). Bonne soirée, amicales pensées iodées!

4. vautour77  le 21-03-2012 à 07:09:23

Ou est le manque de respect???
l'histoire c'est l'histoire,
l'humour est une bouffée d'oxigène domage que certains vivent dans le passé,et sur un dessin on regarde tout

5. maruru  le 21-03-2012 à 13:49:25  (site)

De l'humour, tout simplement de l'humour !!!
En Bretagne, on n'a pas de pétrole (sauf sur les plages...) mais nous avons de l'humour...
Et de plus en Bretagne, il ne pleut pas toujours, mais nous avons toujours le sourire...

6. philippez  le 21-03-2012 à 18:02:39

Bravo, j'adore cet humour. Au fait, est-ce de l'humour ?

Continue à faire un blog de qualité, diversifié et drôle.

Je t'embrasse

7. fekere  le 23-03-2012 à 11:17:14

j'adore ma douce super génialRire1Rire1

8. dominique_duvald  le 23-03-2012 à 20:15:17

coucou tout les amoureux de Bretagne
j'embrasse mon amoureuse de la Bretagne Béa gros bisous doux merci tendres pensées pour toi
avec tout les rêves que tu nous met dans la tête
ton ami
Domi

9. dominique_duval  le 25-03-2012 à 16:52:47

A la plus gentille Bretonne
la plus agréable amie,femme ,je lui donne tout mon soutien
toute ma force.Pour quelle revienne encore plus forte.
Des gros bisous,De tendres pensées a celle qui nous fait rêver.
merci Béa
revient vite

10. dominique_duval  le 31-03-2012 à 18:58:01

bonjour a toutes tous
Bretonnant ce w-end sur la cote
amitié Béa Bisous

11. dominique_duval  le 01-04-2012 à 11:10:28

merci mon amie Béa Yoomie
un peu d'air pour un bon dimanche
des gros bizoux doux
fait nous rêver encore longtemps
Domi

12. dominique_duval  le 01-04-2012 à 17:51:06

bien pris l'air du large avec une pensée pour toi Béa
des bateaux rentrent le petit port bouge fourmil
pour un premier avril,pas de blague.
bisous Domi

13. Pourlesploucs  le 02-10-2016 à 03:22:41  (site)

Tous les bretons sont des chauvins convaincus que les crêpes sont meilleures chez eux. Les béotiens sont tellement de mauvaise foi qu'ils sont capables de dire que c'est en Bretagne qu'il fait soleil et qu'en Provence il pleut.

Les marseillais ont de l'humour et les bretons de la pluie.

 
 
 
posté le 18-03-2012 à 18:52:02

La Ria d'Etel

 La rivière d'Étel ou ria d'Étel (en breton Stêr an Intel) est un petit fleuve côtier du Morbihan (France), qui coule dans un aber (ou ria), c'est-à-dire que sa vallée profonde est envahie par la mer à marée montante.

Elle constitue une petite baie parsemée d'ilots, dont l'embouchure se situe dans l'océan Atlantique au niveau de la ville d'Étel et de celle de Plouhinec.

 

 

La rivière d'Étel prend sa source près du village de Penhoët, dans l'est de la commune de Languidic, dans le Morbihan, à environ 100 m d'altitude.

Sous le nom de Rion, le cours d'eau se dirige tout d'abord vers l'ouest, jusqu'au sud de Languidic, puis oblique alors vers le sud ; il se nomme alors rivière du Pont-Roc'h.

Au niveau de Nostang, la rivière s'élargit peu à peu et l'influence de la marée commence à se faire sentir.

Peu après avoir rejoint la rivière de Landévant et le chenal du Ster en Istrec à Locoal, l'aber de la rivière débute : la rivière d'Étel s'élargit fortement.

La rivière est franchie entre Belz et Plouhinec par le pont Lorois et se jette dans l'océan Atlantique après la ville d'Étel.

 

 

 

  Son embouchure est caractérisée par la barre d'Étel, un banc de sable à la position mouvante.

 

 

 

 

 

Le sémaphore aide et dirige les bateaux qui veulent passer la barre de la Ria d'Etel.

 

Au total, la rivière d'Étel mesure 35,1 km. Son aber recouvre 22 km² et pénètre à l'intérieur des terres sur 15 km.

La rivière d'Étel est rejoint par un petit affluent, la rivière du Sac'h (également orthographiée "Sach"), juste au nord de la ville d'Étel.

Du fait des volumes d'eau particulièrement importants qui sont déplacés par les marées, la ria est le siège de courants violents.

À l'embouchure de la ria se trouve la barre d'Étel, un banc de sable sous-marin formé par le croisement des courants et dont la position est variable.

Cette barre rend la navigation difficile.

Elle a été à l'origine du drame qui s'est déroulé le 3 octobre 1958, causant la mort de neuf personnes lors d'une expédition organisée par Alain Bombard pour tester un nouveau type de radeau de survie.

Un rouleau provoqué par la barre a retourné le radeau de Bombard. Le canot de sauvetage Vice-Amiral Schwerer II, qui s'était porté à son secours, a chaviré aussi.

Quatre personnes ont péri parmi les occupants du radeau de survie et cinq parmi les sauveteurs, dont Émile Daniel, patron du canot de sauvetage.

En 2008, une exposition commémorant le cinquantenaire de ce drame s'est tenue au musée des Thoniers d'Étel.

 

En face d'Etel, un cimetière de bateau...

 

 

 

Etel

 

 

 

 

Le CROSSA Etel, 

 

Le CROSSA  (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage pour l’Atlantique), créé le 01 juillet 1967 à Lorient après avoir fonctionné à titre expérimental pendant l’été 1966 sous le nom de CROD, puis transféré à Etel en avril 1969 dans les anciens locaux du quartier maritime, est un centre spécialisé des Affaires Maritimes dépendant du Ministère de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer (Se-crétariat d’Etat aux transports et à la mer). 

 

La zone de compétence du CROSSA Etel comprend la plus grande partie du golfe de Gascogne.

Elle s'étend du parallèle de la Pointe de Penmarc'h au Nord à la frontière espagnole au Sud, jusqu’au méridien 008° Ouest.

Le CROSSA Etel est placé sous l'autorité organique du Directeur Régional des Affaires Maritimes de BRETAGNE et relève de l'autorité opérationnelle du Préfet Maritime de la Région Atlantique pour les opérations de sauvetage des personnes en détresse en mer et les opérations relevant des attributions de police générale ou de coordination des moyens de l'Etat en mer.

 
MARURU56
 


Commentaires

 

1. framboise24  le 20-03-2012 à 08:35:13  (site)


bonjour ma douce
toujours aussi interressant ton blog
bravo
gros bisous

2. christianus  le 21-05-2012 à 13:10:22

bises yoomie,excellent pour la culture,tu es genial christian

 
 
 
posté le 18-03-2012 à 17:55:54

Humour De Georges QUILLOU

 

Texte de l'excellent humoriste breton méconnu Georges QUILLIOU - www.channig.com -

Les aventures de Channig et de "Fanch", paysan breton.

 

 MADAME BOULIC

 

 

 

 

 LA VACHE EST PARTIE LÀ-BAS

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 17-03-2012 à 15:42:54

l'Hilda ,le Titanic breton.

 

 Dans le cimetière ouvert à Dinard vers 1875 se trouvent plusieurs tombes anglaises portant la date du 18 novembre 1905.

Cette date restée célèbre est celle du naufrage du Hilda, steamer de la South and Western Compagny de Saint-Malo. Le naufrage a eu lieu durant la nuit, dans une tempête de neige.

 

 

 


 

 

 

 

 

Parmi celles-ci, de nombreux marchands d'oignons bretons, les « Johnnies », qui rentraient à Roscoff et dans sa région via le port de Saint-Malo. Ils revenaient d'Angleterre où ils avaient vendu leur récolte

. Au nombre des victimes on trouve aussi beaucoup de résidents britanniques vivant à Dinard, à Saint-Malo, à Saint-Servan et à Paramé, qui rentraient sur la Côte d'Émeraude pour y préparer les fêtes de Noël. Le naufrage n'a épargné que cinq « Johnnies » et le pilote anglais James Frinter.

 

 

 

Diaporama et recit du naufrage de l'Hilda ,le Titanic breton.

 

 

 

 126 VICTIMES, 6 SURVIVANTS

C'est peu après minuit, le samedi 19 novembre 1905, que le navire anglais "Hilda", assurant la liaison Southampton/St Malo, fit naufrage avec 133 personnes à bord. Parmi les passagers, de nombreux marchands d'oignons de la région de Roscoff , "les Johnnies".

A l'entrée "des passes" de St Malo, le paquebot est aux prises avec une violente tempête de neige. Le manque de visibilité perd le bateau qui s'écrase avec force sur les rochers dits "les Portes" à l'ouest du phare du "Grand Jardin".

Au petit matin, seuls six survivants furent recueillis par le vapeur "Ada" : Olivier Caroff de Roscoff, Tanguy Laot de Cléder, Louis Rozec de Plouzévédé, Paul-Marie Penn, Jean-Louis Mouster de La Feuillée et le chauffeur
anglais James Greender. Ils s'étaient désespérement accrochés à l'épave, transis de fatigue et de froid. Cinq d'entre eux posent sur l'une des cartes postales de ce site.

Ce naufrage fit donc 127 victimes : 49 anglais et 78 français dont 73 "johnnies". Ce fut sans doute le premier "grand fait divers" du XXème siècle en Bretagne.

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Storge  le 18-03-2012 à 13:39:16

Bonjour Béa,

excellentes informations et une mise à jour reguliere de ton blog, le rend etonnamment brillant...

juste un petit detail sur le naufrage de l'Hilda...les chiffres avancés sur la vidéo diffèrent du texte écrit !!

Tendrement tien....smiley_id176237

2. bretagne_charme_nous  le 18-03-2012 à 19:59:18  (site)

Bonjour storge mon ami,
Tu devrais savoir que les médias ne sont jamais d'accord sur les chiffres et mes infos , sont prisent sur divers documentations .
Nous ne sommes pas à 1 chiffre prêt ?
Pour moi c'est pas une grave erreur dans ce drame .
Merci de ta remarque et du compliment .
Amicalement
Yoomie

3. fekere  le 23-03-2012 à 11:19:21

whaaaaaaaw super l'histoire au moins je ne murirai pas bête

 
 
 
posté le 16-03-2012 à 16:24:14

KORNOG

 

 

 

 

 

Les membres de cette bande sont
Jamie Mc MENEMIE    Bouzouki
Jean Michel Veillon    Flûte traversière en bois
Christian LEMAITRE    Violon
Nicolas QUEMENER    Guitare

 

En 1980, Singer et bouzouki joueur Jamie McMenemy , l'un des musiciens les plus respectés d'Ecosse, le long avec le violoniste Christian Lemaître et le guitariste Soïg Sibéril , a commencé une bande pour la scène de concert au lieu de la salle de danse.

Ils effectuer la musique traditionnelle bretonne et des ballades de l'Ecosse natale McMenemy avec un accent sur ​​une fondation solide harmonique et arrangements complexes.

Ils ont rapidement ajouté pionnier flûtiste Jean-Michel Veillon et est rapidement devenu un tour de force de la musique celtique traditionnelle.

Le groupe a connu un succès presque instantané, des concerts et des festivals en Grande-Bretagne, Hollande, Espagne, Italie et en Bretagne.

Grâce à des contacts avec des musiciens de Jamie en Ecosse et aux Etats-Unis, la bande mis en place une tournée en Amérique du Nord en 1983. Comme on a pu lire et le public ont afflué à leurs spectacles, il a été suggéré que le groupe enregistre un album live pendant la tournée, et le résultat a été premier ministre, qui est devenu l'un des plus populaire et applaudi enregistrements dans le genre. Deux visites subséquentes des États ont été des succès égaux et le groupe a sorti deux albums acclamés par la critique plus:




Ar Seizh Avel [Sur Sept Vents] sur Green Linnet,
Kornog IV qui n'a pas été distribué aux États-Unis En 1987, les membres individuels de la bande, étant parmi les plus en demande musiciens en Bretagne, avait participé à de nombreux autres projets qu'ils ont décidé Kornog avait couru son cours. Leur dernier spectacle a été un acte d'ouverture pour les Chieftains dans l'ouest de la Bretagne.

Tout au long des années 80 et 90 des membres sont restés en contact, souvent à jouer ensemble en duo et avec d'autres ensembles bretons populaires tels que Pennou Skoulm, l'un des plus populaires fest-Breton bandes-noz demandes de promoteurs et de festivals pour une tournée aux Etats-étaient à peu près constante jusqu'à ce qu'ils finalement succombé aux demandes de leur agent américain, Herschel Freeman, à la réforme.

D'origine le guitariste Soïg Sibéril n'était pas disponible, alors Nicolas Quémener , l'un des meilleurs guitaristes en Bretagne a été recruté pour prendre sa place.

Ils ont enregistré un nouvel album, Korong ainsi nommée pour la rivière à côté du studio où l'album a été enregistré, et un anagramme pratique de Kornog.

Il est toujours le même son incroyablement serré et virtuose comme avant, mais comme la musique celtique en général, ils ont mûri au cours de la dernière décennie.

Expérience, des valeurs de production de meilleure qualité et des attentes plus élevées ont levé à une nouvelle maîtrise de la musique bretonne et écossaise traditionnelle. Kornog était l'un des groupes celtiques les plus influents des années 1980 et ils sont maintenant prêts à reprendre et d'étendre leur statut légendaire.

 



 


 


 

 


Commentaires

 

1. framboise24  le 23-03-2012 à 08:45:16  (site)


kikou ma douce
toujours aussi belle la musique celte
bonne journee
gros bisous

 
 
 
posté le 16-03-2012 à 15:08:05

Stèle christianisée dit stèle de Prostlon et croix de chemin

 la stèle gauloise christianisée dit stèle de Prostlon. Elle est située à l'entrée de la presqu'île au lieu dit Pen-er-Pont,
juste avant Penhoët ou réside précisément la fée Tifenn.
Elle est de forme approximativement cylindrique et se termine par une sorte de calotte limitée par un tore et un motif à
torsade retombant verticalement sur les faces sud et nord. Sur les faces ouest et est sont gravées une croix grecque sur hampe
encadrée de motifs côté est. Une gravure linéaire en creux commence à mi-hauteur de la stèle.

 

 Eléments de description
Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; pierre de taille

Commentaire descriptif : La stèle et la croix associées de Pen-er-Pont sont implantées en bordure du chemin vicinal de Mendon à Locoal.

Le monument de forme aproximativement cylindrique est terminé par une sorte de calotte limitée par un tore et un motif à torsade retombant verticalement sur les faces sud et nord.

Sur les faces ouest et est sont gravées une croix grecque sur hampe encadrée de motifs côté est. Une gravure linéaire en creux commence à mi-hauteur de la stèle.
La croix de chemin est formée d'un soubassement carré en pierre de taille, d'un socle, d'un fût chanfreiné en deux parties et d'un croisillon à bras tréflés.
Technique du décor des immeubles par nature : sculpture
Représentation : losange ; fleur ; croix grecque
Précision sur la représentation : Le centre de la croix de chemin est sculpté en creux d'un losange aux côtés incurvés, lui-même orné d'une fleur à six pétales. Croix grecque sculptée en creux au sommet de la stèle.
Dimension(s) : 205 h ; 65 d ; 329 h ; 76 l ; 75 la
Typologie : Stèle christianisée. Croix sur socle et soubassement ; trilobée.
Eléments d'historique
Datation(s) principale(s) : Age du fer ; 9e siècle ; 2e moitié 17e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 1er quart 19e siècle
Datation(s) en années : 1807

 

Justification de la (des) datation(s) : date portée
Commentaire historique : Stèle d'époque gauloise associée à une croix du 17e siècle, toutes deux implantées à Pen-Pont, à l'entrée de la presqu'île de Locoal.

On appelle ce monument, la stèle de Prostlon d'après l'inscription Crux Prostlon gravée dessus, probablement au 9e siècle, en souvenir de l'épouse de Pascueten, comte de Vannes qui régnait sur cette partie sud de la Bretagne à la fin du 9e siècle.

Elle est probablement christianisée à cette époque comme le montre la croix sculptée en creux à son sommet.

Une charte du cartulaire de Redon rédigée en 874 rapporte que Pascueten a fait d'importants dons aux moines de l'abbaye de Redon afin qu'ils prient pour la mémoire de son épouse enterrée à l'abbaye.

La croix de chemin voisine est édifiée au 17e siècle à côté de la stèle pour la christianiser, comme d'autres exemples de monuments gaulois inventoriés sur la commune.

Le cadastre de 1845 situe la croix à son emplacement actuel sous le nom de croix de Penpont. Son socle porte la date de 1807 qui semble correspondre à une date de restauration.

 

 

 


 
 
posté le 14-03-2012 à 14:49:57

Le château de la roche-Jagu

 La seigneurie de la Roche Jagu date du XIème siècle (première forteresse).

Il fut détruit à la fin du XIVème et en 1405, la dame de Croguindy fit reconstruire le château à la Roche Jagu en Plézal (Côtes d'Armor).


 

Tel un aigle observant une proie, La Roche-Jagu se dresse sur la falaise dominant une courbe du Trieux.

Flanqué de deux tours, l'une en façade et l'autre accrochée à l'angle du pignon surplombant l'estuaire, il fait face au visiteur venant par les terres.

 


Les bâtiments près de l'entrée dans la cour et le chêne bicentenaire du château de La Roche-Jagu a été abattu depuis (en 2009, le 23 avril).

Figure emblématique de ce magnifique domaine, l'arbre était rongé par un champignon et menaçait de tomber.

 


 Une fontaine dans le mur donnant sur la cour du château de la Roche Jagu.
 


 
La porte d'entrée du château de la Roche Jagu est surmontée d'une niche.
Le premier étage possède encore ses fenêtres à meneaux.
 

 
 La cour du château prise du premier étage du château !
 

 
Le Trieux vu de la roche Jagu.
Au cœur du Trégor, surplombant l'estuaire du Trieux, le château de La Roche-Jagu offre deux facettes aux styles très différents.
D'un côté une façade principale aux nombreuses ouvertures et de l'autre un profil très austère.
Mais ce qui impressionne le plus, c'est la vue sur l'ensemble de la vallée.
 

 
Une des nombreuses retenues d'eau permettant l'irrigation du parc.
Celle-ci se situe près des plantes officinales..
 

 
 C'est par cet escalier que vous pouvez accéder à ce petit coin de verdure.
 

 
 A gauche du château après être passé devant l'amphithéadre de verdure, vous arrivez dans ce havre de douceur symbole de l'intégration du site à la nature.
 

 
Après une balade en forêt, nous abordons ce sentier côtier qui longe le Trieux et nous ramène au château où nous permet de rejoindre un nouveau sentier qui nous permettra d'approfondir notre exploration des terres entourant le château.
 

 
Rencontre insolite au milieu du sentier...
Un point d'eau permettant peut être aux animaux domestiques de se désaltérer alimenté par une arrivée naturelle sortant du talus.
 

 
Le château de la Roche Jagu dominant majestueusement le Trieux.
Nous nous en approchons par le petit chemin côtier... situé en aval.
 

 
Sur la rive droite du Trieux, un feu de broussailles démarre...
Au travers de 3 circuits balisés ("l’Eau", "le Chemin d’Orient" et "vers le Rocher Argenté") les promeneurs serpentent le long des flancs de la colline, autour du château, au milieu des nombreux jardins d’inspirations différentes, et des cours d’eau.
L’ambiance change tous les 50 à 100 pas, tout en gardant l’impression d’immersion dans le paysage.
 

 
 Sculptures près du Trieux dans le parc du château de la Roche Jagu.
 

 
La fontaine tout près de la palmeraie borde le chemin amenant à la cale.
Elle se situe bien à l'abri au creux d'une petite falaise rocheuse.
 

 
L'eau de la fontaine sur la gauche ruisselle sous le chemin pavé tout près de la palmeraie.
 

 
 
La palmeraie du château de la Roche Jagu sillonnée par des petits canaux.
La palmeraie avec ses plantes exotiques évoque les voyages des marins bretons.
La palmeraie se situe bien à l'abri au creux d'une petite falaise rocheuse.
 

 
Une fontaine alimentant les bassins de rouissages.
Le rouissage élimine les gommes et les résines de la tige qui lient les fibres au bois intérieur et les fibres entre elles.
Il se fonde sur l'action de bactéries et des moisissures.

En 1850, le Trégor comptait 3600 bassins de rouissage.
Vers la fin du XIXe siècle ils sont abandonnés suite à une interdiction.
Le rouissage à l'eau fait place au rouissage au sol.
 

 
Bassin de rouissage...
Le rouissage est la macération que l'on fait subir aux plantes textiles telles que le lin, le chanvre, etc, pour faciliter la séparation de l'écorce filamenteuse d'avec la tige.
On fait rouir le chanvre ou le lin dans un routoir ou rouissoir.
Le terme rouir vient du francique rotjan, qui signifie pourir.

Jusqu'au XXe siècle, pratiquement chaque ferme possédait son routoir appelé parfois "mare au chanvre".
Près des forêts se trouvaient aussi des "mares aux poutres" dans lesquelles trempaient les troncs destinés aux charpentes et constructions.
 

 
 Bassin de rouissage:
Le chanvre s'arrachait en deux fois : le chanvre mâle, cueilli en juillet et août, rouissait plus promptement que le chanvre femelle qui lui n'est mûr qu'en septembre et octobre.
L'extrémité des tiges rouit plus lentement que les parties voisines de la racine, les gros brins exigeant moins de temps que les petits.
La moyenne pour le rouissage du chanvre est de 8 à 10 jours en mai, de 6 à 8 jours en août et de 10 à 12 jours jours en octobre.
On peut en dire autant pour le lin qui rouit plus vite que le chanvre.
La durée moyenne du séjour au routoir est un peu plus court.
 
Le rouissage est suffisant quand les fibres se séparent facilement les unes des autres sur toute la longueur de la tige.
Il était important que la fermentation soit arrêtée à ce moment car, si elle durait plus longtemps, la filasse prenait une teinte brune et perdait sa force de résistance.
Comme il est difficile de déterminer le moment exact où le rouissage est terminé, et comme, d'autre part, une fermentation trop prolongée enlève aux fibres une grande partie de leur valeur, on n'attendait jamais que la plante soit complètement rouie pour la sortir de l'eau.
On achevait l'opération en l'étendant sur la prairie pendant quelques jours.
 

 
A la fin du rouissage, lorsque les pailles sont suffisamment sèches, elles vont être enroulées puis elles seront entreposées chez le liniculteur, avant leur passage au teillage pour séparer mécaniquement les pailles et les fibres.

La transformation de la plante en fibres respecte l’environnement : contrairement aux fibres artificielles telles la viscose, elle n’a besoin ni d’énergie ni de solvant pour la transformation en fibres.
 
Le rouissage, procédé naturel destiné à favoriser l’extraction des fibres, consiste à laisser le lin dans le champ, pour bénéficier d'un juste dosage de pluie et de soleil ; le lin a ainsi des "crus" en fonction du climat, et des nuances propres à chaque terroir.
Suis le teillage, dernière étape avant le peignage, puis la filature.

 
 Le Trieux es ses rives prises du parc du château de la Roche Jagu en Ploézal !
Les rives de l'anse que fait la rivière à ce niveau sont boisées et très sauvages. La vue y est magnifique sur l'estuaire.
 

 

 
 Surplombant une boucle très profonde de la rivière, le site sur lequel s'élève la Roche-Jagu a toujours été un excellent site de surveillance.
Au 15e siècle, Catherine de Tronguindy fit ériger le bâtiment actuel sur l'emplacement d'un ancien château fort du 11e siècle dont quelques fortifications subsistent.
 

 
                                     Guy Le Trividic  BF
 


Commentaires

 

1. foudebassan22  le 15-03-2012 à 09:14:42

Ton choix de photos est judicieux.. Bises

2. framboise24  le 16-03-2012 à 10:07:45  (site)


bonjour ma douce amie
c'est vrai tes photos sont supers
gros bisous

3. Maelenn  le 05-06-2014 à 14:14:25

Bonjour,
Je suis étudiante en archéologie, et je travaille sur les techniques de rouissage (entre autres). Je suis à la recherche désespérée de photos des routoirs de la Roche-Jagu, acceptez-vous que vos photos apparaissent dans mon mémoire ? Votre nom serait bien sûr mentionné.
Cordialement

4. Yoomie BéaTrice  le 12-06-2014 à 00:23:38

Bonsoir
Excusez Maelenn de ne pas vous avoir fais une réponse rapide
Avant de vous donner l'accord , je devais contacter l'auteur des photos qui accepte sans problème dans la condition de respecter les droits d'auteur (mentionner sont nom )
Guy Le Trividic
Cordialement
Yoomie

édité le 12-06-2014 à 00:24:40
édité le 12-06-2014 à 00:25:09

 
 
 
posté le 13-03-2012 à 08:57:00

Cabillaud grillé au sel de Guérande "Le Guérandais"

 Nombre de personne : 6

 Temps de cuisson : 8 à 10 min

 

Ingrédients :

  • 2 filets épais de cabillaud de 450 g chacun (avec la peau).
  • 100 g de gros sel gris de Guérande "Le guérandais".
  • 500 g de praires.
  • 600 g de palourdes.
  • 2 cuillères à soupe d'huile.
  • 2 poignées d'algues fraîches.

Préparation :

  1. Rincer une grande pierre de cuisson plate et lisse (type ardoise brute et la faire longuement chauffer sur un feu de braises).
  2. Rincer soigneusement les coquillages.
  3. Brosser les praires pour retirer le sable de leurs coquilles.
    Huiler les filets de poisson au pinceau sur les deux faces.
  4. Etaler le sel sur la pierre chaude (il évitera au cabillaud de coller à la pierre) et y poser les filets, côté peau.
  5. Les laisser griller 8 à 10 minutes en les retournant à mi-cuisson et en rajoutant un peu de sel si nécessaire.
    Simultanément, jeter les algues sur la pierre, à côté du cabillaud.
  6. Déposer les coquillages dessus et les retirer dès qu'ils se seront ouverts.


Conseils :

Si la pierre de cuisson est petite, procéder en deux fois en commençant par les coquillages et en finissant par le cabillaud.

Vous pouvez utiliser un appareil de type « pierrade » pour cette cuisson ou remplacer la pierre par une tôle.

 

 


Commentaires

 

1. framboise24  le 19-03-2012 à 08:58:03  (site)


bonjour ma douce
comme ca a l'air bon!!!
felicitations pour ton travail
bon debut de semaine
gros bisous

2. al.gr  le 21-03-2012 à 11:19:05  (site)

une recette originale , quand l'été viendra j'essaierais de la faire dans le coin du jardin avec mes enfants ,...
bisou Hey

 
 
 
posté le 13-03-2012 à 08:52:01

Magret de canard

Magret de canard cuit sur lit de gros sel de Guérande "le Guérandais".

 

 Nombre de personne : 2
Temps de cuisson : 10 min

 

Ingrédients :

  • Un magret de canard.
  • 1 kg de gros sel gris de Guérande "Le Guérandais".
  • Pour la tartine, un gros pain de campagne.
  • Quelques jeunes pousses d'épinard ou de roquette.
  • 12 figues ou chutney de figues.

Préparation :

  1. Dans un plat à cake, disposez une couche épaisse de gros sel gris "Le Guérandais".
  2. Posez le magret "côté chair" sur le sel et recouvrez-le entièrement.
  3. Fermez le plat avec un couvercle ou un film.
  4. Placez-le au frais entre 24h et 36h en fonction de l'épaisseur du magret.
  5. Après cette cuisson au sel, lorsque la viande de magret a perdu son eau, sortez le magret et débarrassez le du sel.
  6. Enveloppez-le dans un torchon.
  7. Mettez-le au réfrigérateur pendant 2 à 3 jours.

Les tartines :

  1. Pochez/poêlez les figues.
  2. Coupez le magret en fines tranches, en gardant le gras.
  3. Sur des tranches de pain de campagne, alternez les figues pochées et les tranches de magret.
  4. Ajoutez quelques jeunes pousses d'épinard ou de roquette.

Astuce :

Pensez aux tapas de magret de canard aux Mirabelles de Lorraine. Glissez quelques mirabelles dans de fines tranches de magret et présentez les sur des piques.

 

 


 
 
posté le 11-03-2012 à 13:42:54

Les Marais Salants de Guérande

 

 Histoire et fonctionnement des marais salants : des salines de Guérande au sel gris et à la fleur de sel.

 

  Les marais salants en quelques chiffres :

Ils s'étendent sur une superficie de 2000 ha répartie en deux zones, l’une, autour du Traict du Croisic (la plus vaste) qui s'étend sur les communes de Batz, de Guérande, et de La Turballe.
L'autre zone est située au-delà du coteau guérandais et couvre 350 ha sur les communes de Mesquer, de Saint-Molf et d'Assérac.

Classés depuis 1996, les marais salants constituent un site remarquable du patrimoine mondial.

Aujourd'hui dans les marais salants, nous comptons environ 250 paludiers, qui récoltent 12 000 t de sel par an.

 

  Si les Marais Salants m'étaient contés :

Entre Vilaine et Loire, l'Atlantique a sculpté dans la presqu'Ile guérandaise des rivages que l'homme a su façonner d'une âme bretonne.

Des villages secrets s'étirent par-ci par-là, dominés par l'îlot granitique du bourg de Batz-sur-Mer tandis que, du haut de son coteau, Guérande la médiévale veille sur le pays dont elle est la capitale : Gwen Rann, signifiant en breton : Le Pays Blanc.

Ce paysage aux milles miroirs d'eau reflète la longue tradition de ce travail au fil du temps et de la nature...

 

  Un peu d'histoire :

Bien avant la construction des marais salants, tels que nous les connaissons aujourd'hui, une autre technique de production de sel marin existait depuis l'âge de Fer.
Cette technique consistait à récolter du sable ou de l'argile salé durant l'été et à opérer un lessivage pour extraire une saumure très concentrée.

Cette dernière était ensuite versée dans des récipients en terre et chauffée dans des fourneaux d'argile jusqu'à cristallisation du sel.

La technique ignigène (c'est-à-dire par le feu) était répandue sur toute la côte armoricaine. Cette technique a engendré une déforestation.

La technique actuelle d'exploitation des marais salants est antérieure au 9è siècle. 

La création des salines s'est étendue sur plusieurs siècles. Vers l'an 1500, les marais atteignaient 80 % de la surface actuelle.
Entre 1560 et 1660, grâce au développement du commerce maritime, 2500 œillets seront construits.

Les dernières salines ont été construites vers 1800. Mais un abandon progressif commence dès le milieu du 19e siècle face à la concurrence du sel de mine, à la baisse de consommation du sel alimentaire comme produit de conservation et à l'amélioration des transports par voie terrestre.

 

 Lors des marées de forts coefficients, deux fois par jour, l'eau de mer venue du large pénètre dans le marais...

Le paludier, en ouvrant une vanne, lui donne accès à la vasière...

Puis, le soleil et le vent, associés au savoir-faire du paludier, vont permettre son évaporation jusqu'à la cristallisation finale du sel dans les oeillets.

Voici l'étonnante métamorphose d'une simple goutte d'eau en petit grain de sel..

 

 

 

Un métier : paludier :

Depuis des siècles, les paludiers sont les héritiers et les gardiens d'un patrimoine unique. Etre paludier, c'est être magicien : de la goutte d'eau, extraire le grain de sel.

Le métier de paludier est l'une des rares professions agricoles qui utilise une technique exempte de mécanisation et d'apport de produits chimiques.

Cette technique de production artisanale permet à la fois de produire un sel de qualité et de préserver un site exceptionnel.

 

 

 

 

La transmission du savoir :

Le métier de paludier s'est surtout transmis de père en fils… jusqu'en 1978 ! Cette année-là, à la demande du Syndicat de défense des paludiers, un Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole option SALICULTURE, est mis en place en Loire-Atlantique.

 

 La fleur de sel :

Connaît depuis quelques années une certaine renommée auprès des gastronomes. Très blanche aux fins cristaux neigeux, parfumée d'un léger goût de violette, elle agrémente la table en relevant le goût des plats les plus délicats. Elle ne s'utilise qu'en pincée sur un met cru ou déjà cuit.

De l'entrée au dessert, vous retrouvez son utilisation dans les recettes proposées sur notre site.

La fleur de sel est récoltée dans les marais salants de Guérande en fin d'après-midi, par temps très sec. Sous l'effet conjugué du soleil et d'un vent sec venu de l'est, se forme à la surface des œillets une fine pellicule de cristaux.
Cette plaque d'un blanc immaculé puisqu'elle n'a pas touché l'argile est alors délicatement «cueillie» par les paludières et les paludiers à l'aide d'un outil spécifique : la lousse à fleur. Les conditions météorologiques très spécifiques et la faible quantité produite en font un produit rare et recherché.

Reconnue depuis de nombreuses années par les grands Chefs du monde entier, ce trésor gustatif qu'est la fleur de sel est désormais accessible à tous, portée à la connaissance du plus grand nombre par Le Guérandais.

 

 

 

Le gros sel marin de Guérande :

Récolté depuis toujours selon une méthode manuelle artisanale, est un sel réputé pour ses vertus culinaires.

Il est naturellement gris car il cristallise au contact de l'argile, d'où il tire sa richesse en magnésium et en oligo-éléments.

Moins salé que le sel méditerranéen, le sel guérandais est plus doux au palais et plus riche en arômes ce qui en fait le sel préféré des cuisiniers pour parfumer les courts bouillons et eau de cuisson des légumes, mais aussi pour les grillades et les cuissons en croûte de sel.

Non lavé, non raffiné, sans additif, il apporte des saveurs complices à une cuisine familiale et traditionnelle.

Le gros sel est récolté tous les jours d'été quand la météo clémente associe vent et soleil sur la presqu'île guérandaise.

En fin d'après-midi, sous l'effet de l'évaporation, le sel se concentre jusqu'à atteindre 280 g/l, engendrant sa cristallisation et son dépôt sur l'agile des œillets.

Le paludier pousse alors le sel vers les bords du bassin à l'aide d'un las, outil en bois doté d'un très long manche.

Il le tire ensuite sur la ladure, plateforme ronde en argile, où il s'égouttera toute la nuit.

Le lendemain, le paludier porte les 60 kg de sel par œillet à l'aide d'une brouette en bois vers le gros stock de sel de la saline : le mulon.

Bénéficiant d'un mode de récolte artisanale, respectueux de l'environnement, le sel de Guérande "Le Guérandais" est devenu leader des sels d'origine.

 

 

Le sel moulu et les sels aromatisés :

Le sel fin (ou sel moulu) provient du gros sel. Celui-ci est séché puis broyé.
Non traité, non blanchi, non raffiné, il préserve le plaisir d'un sel authentique. Riche en magnésium et en oligo-éléments, il convient à tous les usages, en cuisine et sur la table.

Avec Le Guérandais sous toutes ses formes (gros sel, fleur de sel, sel fin), c'est une palette de saveurs mise à la disposition des gourmets

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La reconnaissance des Grands Chefs Cuisiniers :

Le sel de Guérande Le Guérandais est reconnu par les meilleures tables de France.

Ainsi de Grands Chefs Cuisiniers parmi lesquels on peut citer :

  • Alain PASSARD (restaurant L'ARPEGE à Paris),
  • Paul BOCUSE (restaurant L'AUBERGE DU PONT DE COLLONGES à Collonges au Mont d'Or),
  • Eric FRECHON (restaurant LE BRISTOL à Paris),
  • Michel ROTH (restaurant du RITZ "L'ESPADON" à Paris),
  • Eric MIGNARD (restaurant LE CASTEL MARIE-LOUISE à La Baule),
  • Philippe VETELE (restaurant ANNE DE BRETAGNE à la Plaine sur Mer), 

ont su reconnaître dans le sel de Guérande Le Guérandais un produit noble et digne de révéler toutes les saveurs de leur talent.

De grandes associations de Chefs telles que Euro-Toques, Les Maîtres restaurateur, Les Maîtres Cuisiniers de France, Les Cuisineries Gourmandes, l'Académie Culinaire de France, … sont également partenaires du sel de Guérande Le Guérandais

 

http://www.leguerandais.fr/

 



 


Commentaires

 

1. framboise24  le 12-03-2012 à 08:23:05  (site)


bonne journee ma douce
gros bisous

2. bressebreiz  le 12-03-2012 à 13:13:21  (site)

bonjour bea
super de voir les marais mon enfance ton blog est magnifique
comme ta page d'IC gros bisous

3. equinox 2  le 12-03-2012 à 14:42:33

Bonjour yoomie et gros bisousssssssssss tu mets du sel sur c joli blog bravooooooooooo

4. equinox 2  le 13-03-2012 à 09:46:50

Pour toi yoomie
Bonjour, monte avec moi dans le bateau laisses-moi t'emmener au fil de l'eau sur la rive de l'amitié, chassons d'un souffle les nuages qui moutonnent sous le soleil regarde défiler le paysage imprégnes toi de la nature, bonne journée bisousss oxxxx

5. foudebassan22  le 13-03-2012 à 19:34:02

Bien fait et bien documenté! Joli travail Béa! bises

 
 
 
posté le 10-03-2012 à 21:41:28

Les vitraux de la chapelle de l’île Saint Cado à Belz

  La chapelle Saint-Cado est située, dans la ria d'Étel, sur l'île de Saint-Cado commune de Belz dans le Morbihan

 


 

 Fils d'un prince de Glamorgan en Pays de Galles, fondateur et abbé du grand monastère de Llancarvan, saint Cado, comme tant d'autres moines de son pays, vint en Armorique au 6e siècle.

Il vécut un temps dans cette île de la rivière d'Etel.
Les vitraux que l'on peut admirer ont un intérêt plutôt culturel.
On peut voir au fond de la nouvelle chapelle une représentation de ses parents. Ce vitrail de 1998 est un don d'une société d'eau minérale bretonne.

On y voit Gundliew, le père, surnommé "le Guerrier" et Gwladis, fille d'un roi Gallois, qui se fit ermite au bord de l'Ebbw après son veuvage.
Dans le chœur, le vitrail central, d'origine, le représente.
Un vitrail montre le travail de la terre, le ramassage du goémon qui sert d'engrais après enfouisement.

En filigrane, saint Gildas, ami de saint Cado, qui fonda la célèbre abbaye de Rhuys.
Un autre vitrail représente le travail de la mer. Près du calvaire de Pen Er Pont, un pêcheur du retour de la pêche se tient près d'une femme. En filigrane, saint Cado.

 

 

 


 
 
posté le 10-03-2012 à 21:15:56

Le cheval de Margeot - Vieille légende des Côtes - d'Armor

 

 C'était à Kercabin, vieux château près de Pontrieux, sur lequel il courait de singuliers bruits, et que l'on disait hanté par toutes sortes d'hôtes mystérieux. J'y étais allé veiller ma grand-tante qui se mourait...

Nous passâmes la nuit autour de son lit, faisant des lectures pieuses et récitant les prières habituelles des veillées des morts. Nous étions là une vingtaine de personnes.
A une heure très avancée de la nuit, nous entendîmes tous, très distinctement, le pas d'un cheval arrivant au grand galop sur le pavé de la cour.

Ma tante, la fille de la défunte, dit aussitôt : "Voilà mon frère le prêtre qui arrive ! Il n'a pas perdu de temps !" Puis s'adressant à un domestique : "Allez le recevoir, Franch Vraz, et mettre son cheval à l'écurie." Deux domestiques sortirent aussitôt. Du haut du perron, ils regardèrent dans la cour et ne virent rien, ni homme ni cheval.
Cependant, ils étaient si certains d'avoir entendu le bruit des sabots d'un cheval sur le pavé de la cour, qu'ils se rendirent à l'écurie, persuadés que le cavalier y avait lui-même conduit sa monture, ou qu'un des chevaux de la maison avait rompu sa chaîne et s'était évadé.

Mais ils ne trouvèrent à l'écurie ni cavalier, ni cheval étranger, et aucun des chevaux de la maison ne s'était évadé. Très étonnés de cela, ils vinrent en instruire ma tante, qui répondit tranquillement : "C'est encore le cheval de Margéot !" La veillée continua, et le prêtre attendu n'arriva qu'au point du jour.
Or, voici ce que c'était que Margéot dont je me fis plus tard conter l'histoire, car ces simples mots : "C'est le cheval de Margéot !" avec la circonstance d'un cavalier invisible, me frappèrent d'une étrange façon.
Margéot avait habité le château de Kercabin, il y avait de cela cinquante ou soixante ans. C'était un homme d'une grande force physique, violent et emporté, craint et redouté comme la peste dans tout le pays...
Entre autres crimes, on l'accusait de la mort d'un douanier. Je ne sais quelle raison on donne du meurtre, si Margéot faisait de la contrebande, ou s'il avait quelque sujet de haine et de vengeance contre le douanier ; mais aussitôt le crime commis, il monta dit-on, sur un excellent cheval qu'il avait, et que l'on disait aussi être un présent de l'Enfer, et se rendit à Saint-Brieuc bride abattue.

C'était la nuit. Saint-Brieux est à douze ou treize lieues de Kercabin. La justice informa, fit une enquête, et sur quelques indices et de nombreuses présomptions, Margéot fut mis en accusation. Mais grâce à la rapidité et aux jarrets de fer de son cheval il parvint à établir un alibi et fut acquitté.

Il mourut peu de temps après, à la grande joie de tout le pays, et quelques vieilles femmes prétendent que deux diables rouges enlevèrent son corps pendant la veillée de mort, et que le cercueil que l'on enterra dans le cimetière de Plouëc était vide.
Depuis lors, la nuit, on entend souvent un cheval arriver bride abattue dans la cour de Kercabin ; et quand les domestiques se présentent pour recevoir le voyageur attardé et mettre son cheval à l'écurie, ne trouvant ni cavalier ni cheval, ils rentrent en maugréant et en disant : C'est encore ce diable de Margéot !

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. framboise24  le 13-03-2012 à 08:33:16  (site)


bonjour ma douce
tres bellle histoire!!!
gros bisous

 
 
 
posté le 09-03-2012 à 17:51:49

Le punch breton

Parmi les cocktails et apéritifs bretons, nous avons découvert le punch breton ! Contrairement à son cousin le punch créole composé de rhum et sucre de canne, on y ajoutera de l’hydromel, une boisson originaire de Bretagne à base de miel.

Dégustez un petit punch breton (avec modération !).

 

 Pour 4 personnes

Ingrédients :

  • 1/3 de rhum blanc
  • 1/3 de sirop de sucre de canne
  • 1/3 d’hydromel (ou de chouchen)
  • Des glaçons

Ustensiles et cuisson :

  • Une poêle à crêpes ou un bilig *
  • Un petit saladier

Instructions :

  1. Prenez un verre à whisky pour servir. Au fond du verre, pilez quelques glaçons.
  2. Puis versez le rhum, le sucre de canne et l’hydromel à parts égales.
  3. Mélangez bien le tout.
  4. Retrouvez également notre délicieuse recette de la godinette, un cocktail breton idéal pour l’apéritif.

Crepes rouléesAstuce du chef :

Pour agrémenter votre apéro breton, nous vous conseillons de garnir une galette (fromage de chèvre, fromage frais-jambon, saumon, emmental, merguez, saucisse…), de l’enrouler et de la découper en petit morceau.

Et voila des petites galettes roulées idéales pour l’apéritif.

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article